Découvrez la montre hybride Division Furtive Type 46

Montre Type 46 Division Furtive

 
Quelque part, dans un endroit gardé Top-Secret au Canada, Gabriel Ménard peaufine les derniers réglages d’une montre d’une nouvelle génération, la Type 46.
 
Furtive et hybride, la montre Type 46 a de quoi alimenter tous les phantasmes.

 
 

Un design viril

Type 46 débarque avec un physique plutôt innovant dans le monde horloger. Elle emprunte à la fois les codes des montres militaires (typographie, matériaux et traitement mat) et elle est aussi diablement virile avec un diamètre de 50mm, autant dire que la montre s’adresse aux poignets XXL.
Montre Type 46_Division-Furtive_au_poignet
 

Un affichage inattendu

Dans le monde de l’horlogerie, rares sont les mécanismes linéaires d’affichage de l’heure.
Parmi eux, il existe 2 modèles mythiques (peut-être les seuls) :
la montre Cobra de Patek Philippe (qui d’ailleurs n’a jamais été commercialisée et seulement produite en un seul exemplaire prototype)
Patek Cobra
Crédit photo Watchismo
 
et sa sublime ré-interprétation, 50 ans plus tard, par Urwerk, la UR-CC1.
Urwerk CC1
Gabriel Ménard, fan d’Urwerk et du duo Baumgartner / Frei, a voulu leur emboiter le pas et opter pour un mécanisme non conventionnel, histoire d’apporter sa propre contribution à l’univers horloger.
L’heure est donc affichée par le biais de curseurs qui se déplacent le long d’un axe gradué de manière séparée pour les heures et les minutes.
 

Bienvenue dans le monde de la mécatronique

La Montre Type 46 fusionne mécanique horlogère et électronique de pointe. En effet, les pièces mécaniques traditionnelles d’une montre sont ici dopées par des capteurs électroniques, un contrôleur et bien entendu un logiciel dédié.
 
Calibre_Type_46_division_furtive
 
Au coeur du calibre, les 2 moteurs pas à pas (éléments électro-mécaniques) entraînent les curseurs (indicateurs permettant d’afficher l’heure de façon linéaire) par deux liaisons hélicoïdales (éléments mécaniques).
 
Pour l’électronique, Gabriel Ménard a conçu un processeur qui embarque le le logiciel de contrôle. Ce processeur est logé sous le cadran et est relié aux moteurs pas à pas par de discrets câbles électriques.
 
6 rubis font office de roulement tandis qu’une classique pile AAA vient alimenter tout le mécanisme.
J’avoue que l’idée d’alimenter une montre via une pile AAA (celle des télécommandes) end définitivement cette montre atypique. En tout cas, celle-ci viendra se loger via un compartiment spécialement aménagé : « la porte de voûte », pour environ 365 jours d’autonomie (selon l’usage bien entendu). 
 
Le résultat devrait être bluffant car la montre Type 46 ne permet pas seulement de lire l’heure comme on lirait la jauge d’essence sur le tableau de bord de son véhicule. Elle intègre également un verre/écran tactile qui permet d’accéder aux fonctions secondaires de la montre.
 
Le spectacle sera également au rendez-vous puisque le dos du boitier sera lui aussi doté d’un verre saphir donnant accès au mode réglage et aux entrailles de la bête. Vous serez donc aux premières loges pour apercevoir les prodiges de la mécatronique en action.
 

Furtive mais complète

Type 46 reste totalement muette jusqu’à ce que votre poignet se positionne face à vous avec un angle d’environ 45°. A cet instant, les curseurs s’animent et se déplacent de la position zéro jusqu’à l’heure actuelle.
Le curseur du haut indique donc l’heure, le curseur du bas, lui, les minutes.
Lorsque votre poignet quitte cette position, les curseurs rejoignent leur position de sentinelle calés sur le zéro.
 
Si vous souhaitez avoir un aperçu de ce ballet, la homepage du site Division Furtive sera très instructive.
 
Montre Type 46 Division Furtive
Mais Type 46 ne s’arrête pas en si bon chemin et la magie de la mécatronique va encore plus loin. Vous pouvez également accéder aux fonctions secondaires de la montre :
– Date
– AM/PM
– Minutes (sur le curseur haut) et secondes (sur le curseur bas)
– Jour de la semaine
– Fuseau horaire
– Phase de lune
– Chronomètre
– Réserve de la pile
– Indicateur de maintenance (pour connaitre le temps restant avant le passage à l’atelier)
 
Ces fonctions s’activent alors d’un tapotement simple ou double (selon la fonction souhaitée) du doigt sur l’écran. Les curseurs s’activent de nouveau pour marquer l’information sur la graduation linéaire. Le tout fonctionne de façon séquentielle.
 
Avant tout utilisation, la montre se règlera via le dessous du boitier via un mode particulier.
 

Une finition de belle facture

Même si les codes graphiques de la montre Type 46 sont liés à la futilité, Gabriel Ménard n’a pas lésiné sur les matériaux utilisé.
Prototype montre Type 46 Division Furtive
Le cadran est orné d’or non pas pour des enluminures mais bel et bien pour mettre en évidence les graduations et informations que viendront indiquer chaque curseur. Le contraste or / noir mat est optimal.
 
Le verre est en saphir. Le boitier et les pièces internes sont en argent.
L’argent a d’ailleurs subi un traitement DLC (Diamond Like Carbon) pour le durcir et lui donner son aspect final noir mat.
 
Le bracelet, quant à lui, sera plus classique avec une version cuir / boucle acier pvd
 

Commercialisation

Gabriel Ménard travaille d’arrache-pied pour finaliser Type 46. Elle devrait être commercialisée dans le courant de cette année.
 
Il est d’ailleurs déjà possible de pré-réserver votre exemplaire. Attention d’ailleurs car seuls 46 exemplaires seront produits.
 
Le prix final de Type 46 devrait se situer aux alentours de 2350€ (en fonction du taux de change avec le dollar canadien).
 
Histoire de patienter, je vous invite à aller jeter un coup d’oeil sur la homepage de Division Furtive afin d’apprécier toute l’originalité de la Type 46.

 


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