Montre GPS Polar V800, le test longue durée

Montre Polar V800, La course

Soyons clairs, ma pratique se limitant (pour l’instant) à la course à pied, je n’ai pas eu le loisir de tester la Polar V800 sur d’autres terrains comme le vélo ou la natation. Je me suis contenté de la tester en configuration de course à pied, marche sportive et en porter au quotidien pour analyser au mieux la pertinence de son traqueur d’activité intégré.

Arrimage au poignet

Polar maîtrise l’ergonomie de ses produits. La Polar V800 tombe parfaitement sur le poignet, le tout est très confortable et les options de réglage via le bracelet sont nombreuses pour s’adapter à toutes les morphologies.

Pour manipuler l’engin, 5 boutons sont à votre disposition. Cependant, le fait que les boutons soient positionnés près du poignet ne facilitent pas forcément une manipulation précise.

Les boutons sont texturés et présentent un bon “grip” mais leur dimension ne permet pas une manipulation optimale.

C’est encore plus vrai lorsque vous êtes élancés et que vous devez manipuler l’affichage pendant votre course.

1er fix

C’est promis, ce coup-ci je ne ferai pas l’erreur de ne pas suivre les instructions. Un appui sur le bouton rouge pour enclencher le mode course, au besoin je fais défiler les différentes typologies de sport pour sélectionner la pratique idoine et puis j’attends au lieu d’appuyer une seconde fois comme un bourrin mal informé.

Polar a modifié son interface pour la partie fix GPS. La montre Polar V800 vous indique le niveau de réception GPS.

0, 10%, 20%, 40%, le compteur s’accélère et le terme OK apparaît soudain près de la silhouette.

Autre étonnement positif, le tout est très rapide !

Même en espaçant les sorties à une semaine d’intervalle, le Polar V800 ne perd pas le nord et détecte rapidement les satellites. Il ne m’aura pas fallu plus d’une minute pour être prêt à partir.

Même à l’intérieur de mon domicile, j’ai pu réaliser le fix GPS, chose qui était impossible sur la Polar RC3 GPS ou sur des modèles concurrents.

Voilà une interface efficace. C’est tout bon? Allez hop, c’est parti pour une sortie au rythme soutenu.

Foulées enchaînées

Chez Polar, impossible de personnaliser vos tableaux de bord, vous devrez sélectionner celui qui s’approche le plus des informations qui vous semblent essentielles ou bien jongler entre plusieurs écrans.

L’ensemble est parfaitement précis, aucun trou dans le rythme cardiaque.

La lisibilité des données est perfectible et j’attendais que Polar puisse proposer plus de souplesse, notamment sur un modèle haut de gamme, pour un affichage sur mesure en privilégiant notamment des données par rapport à d’autres.

Si une pause s’impose, un bref appui sur le bouton en bas à gauche du boîtier et la mesure s’arrête. L’affichage de votre rythme cardiaque reste apparent, pratique, si vous souhaitez repartir à compter d’un rythme de base.

La montre tient parfaitement au poignet. Le porter est très agréable et la manipulation, au final même avec 5 boutons, est aisée.

Entraînement sur mesure

Point de frustration, la montre Polar V800 n’embarque aucune configuration sportive par défaut comme les entraînements fractionnés. Pour gérer cela, un menu favoris est présent.

Il permet de synchroniser vos entraînements structurés conçus via l’interface Polar Flow en ligne.

Par défaut, vous ne pourrez qu’indiquer le rythme attendu pour votre sortie et vous y comparer, la montre vous indiquant si vous êtes en avance ou en retard par rapport au rythme de croisière que vous lui aurez indiqué.

Des montres plus simples comme la TomTom Runner permettent de gérer par défaut ce type d’entraînement, dommage que Polar n’en ai pas équipé la V800.

Autonomie

La montre tient bien la charge et j’ai pu facilement l’utiliser pendant presque 3 semaines sans passer par la case recharge.

Cela a représenté 3 courses d’une heure et quelques minutes ainsi qu’une utilisation normale (sans alarme) pendant toute la période.

Notez que si vous vous lancez dans des entraînements et compétitions au long cours comme les trails, vous avez la possibilité d’’espacer les prises d’info GPS et donc d’augmenter l’autonomie de la montre.